2008-05-07

Nouvelles de Beyrouth

Le gouvernement du Liban et le Hezbollah ont engagé un bras de fer, et la tension est clairement montée. Cette photo a été publiée aujourd'hui sur le blog Chroniques beyrouthines. Un fil d'information continue figure dans la colonne de droite de L'Orient Le Jour.

Un exemple récent des méthodes du Hezbollah ? Le 26 avril 2008 à Beyrouth, il a enlevé Karim Pakzad, citoyen français. La France a protesté :
"La France proteste contre l’arrestation et la détention arbitraires de M. Karim Pakzad, représentant du Parti Socialiste français à l’Internationale socialiste lors de son séjour à Beyrouth le 26 avril 2008.
M. Pakzad a été appréhendé par des personnes n’ayant pas autorité dans les quartiers Sud de Beyrouth. L’arrestation et la détention illégales pendant plusieurs heures de notre compatriote sont totalement inacceptables.
Nous comptons sur la diligence des autorités libanaises, responsables de l’enquête et des suites judiciaires à donner à cet incident qui a motivé le dépôt d’une plainte par notre compatriote."

Lien : blogrôle

2 commentaires:

shlon a dit…

Salut; je comprend tes soucis quand à ce que tu appelles "Un exemple récent des méthodes du Hezbollah".

Mais il faudrait admettre que Karim Pakzad s'était fourvoyé dans une situation pour le moins douteuse et clairement suspecte (en l'ignorant peut être?).

"Washington avait prévu de laisser massacrer ses alliés politiques au Liban et de ne garder que ses agents opératifs sur l’échiquier. Ce qui revient à dire, sacrifier le Premier ministre de facto (Fouad Siniora) et le chef de la famille Hariri (Saad), mais conserver les hommes orchestres de la CIA : le leader druze Walid Jumblatt, (vice-président de l’Internationale socialiste) et son bras droit, le très volubile Marwan Hamade (le ministre de facto des Télécoms).

C’est dans ce cadre que le Hezbollah a arrêté le 26 avril le représentant du Parti socialiste français à l’Internationale socialiste dans le quartier Sud de Beyrouth. Le franco-afghan Karim Pakzad prenait des photos juste à côté du lieu où se trouve le bunker d’Hassan Nasrallah. Selon le Hezbollah, qui le suspectait d’être un agent de renseignement participant au soutien logistique de l’opération US visant à assassiner cheik Nasrallah, il avait sur lui un appareil d’interception des communications téléphoniques.


Il est vrai qu'on pourrait se poser des questions quand à l'impartialité de Thierry Meyssan. Mais il ne faut pas oublier que l'odeur de ce monde pourri est souvent canalisée sur le MO.

Marc a dit…

1. Je n'accorde pas le moindre crédit aux propos et aux écrits de l'auteur du texte que vous citez, Thierry Meyssan.
Cf. le livre de Fiammetta Venner : L'effroyable imposteur, quelques vérités sur Thierry Meyssan, éditions Grasset, 2004.

2. J'approuve entièrement les termes de la protestation de la République française.